I Am Not a Witch




 
Réalisateur :
  Rungano NYONI
Acteurs :
  Margaret Mulubwa, Henry B.J. Phiri, Nancy Mulilo
     
Genre :
  Drame
Durée :
  1 h 34
Date de sortie :
  27/12/2017
Titre original :
  I Am Not a Witch
   
Note "critique" :
  2,66
 Classement 2017
  27 / 123

Résumé :
.O

xx
.O.
Shula, 9 ans, est accusée de sorcellerie par les habitants de son village et envoyée dans un camp de sorcières. Entourée de femmes bienveillantes, condamnées comme elle par la superstition des hommes, la fillette se croit frappée d’un sortilège : si elle s’enfuit, elle sera maudite et se transformera en chèvre... Mais la petite Shula préfèrera-t-elle vivre prisonnière comme une sorcière ou libre comme une chèvre ?
.O.

Xavier
@ @

.O.
30/12/2017
Le résumé m'intriguait et le film va bien au-delà de ces quelques lignes qui pourraient faire croire à une adaptation en live d'un Disney ou d'un film de Michel Oncelot ("Kirikou" ou "Azur et Asmar" pour les deux pépites produites par le mister).

J'ai parfois été décontenancé par l'histoire, je me suis parfois ennuyé devant ce film (malgré sa durée inférieure à 100 minutes) mais l'histoire soulève et traite par l'absurde un certain nombre de questions qui lui permettent, au final, d'obtenir sans soucis la moyenne. Pourquoi ? Car j'aime le cinéma quand il me fait découvrir des mondes que je ne connais pas, quand il m'interpelle et me propose autre chose que la classique comédie, l'enquête policière vue et revue ou le film de super héros qui arrive tous les deux mois sur les écrans pour faire oublier son prédécesseur.

"I am not a witch" est un film vraiment original. L'histoire de cette petite fille qui se retrouve à vivre dans un camp de femmes qualifiées de "sorcières" permet de montrer comment les croyances permettent de manipuler les gens sans y paraître : les touristes qui viennent prendre en photo ces femmes, comme des bêtes curieuses ; la population locale qui voit la justice rendue par un fonctionnaire qui téléguide la jeune fille pour obtenir le nom d'un coupable (et au passage limiter toute contestation) ou pour promettre l'impossible (l'arrivée rapide de la mousson, ce qui donne lieu à un passage télé assez réjouissant !).

Lorsque la jeune fille veut sortir de cette farce, l'affaire se complique et la fin du film montre que l'espoir d'évolution n'est pas pour tout de suite. Bref, le film s'annonce comme un conte mais en s'appuyant sur la réalité (il y a encore des pays où des camps de sorcière existent !), il permet de réfléchir un peu plus loin que le bout de son nez... dommage que la tension et le rire qui traversent la toile à de nombreux moments ne soient pas mieux repartis car nous aurions pu avoir un grand film. À défaut, nous avons un film qui sort des sentiers battus et qui mérite d'être vu :-)


.O.


Première :
¤ ¤
 
Studio / Ciné Live :
# # # #
.O.
Rungano Nyoni signe surtout une fable subtile autour de la gent féminine mise à l'écart car vue -et crainte- comme une incongruité dans un monde modelé par et pour les hommes.
.O.


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